Ils me demandent "Où vas-tu?"
Mais comment le poète-brigand peut-il connaître son lieu?
Les vastes terres lui sont chemins.
Mes proches pèchent par avarice,
Quant à moi, je n'abandonne pas mes frères à la mort tant que je vis
Comme le buveur ne peut abandonner l'eau.
in Le Dîwân de la poésie arable classique - Poésie gallimard
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